Voici la toute souriante Julie, rencontrée à l’arrêt Marcel Paul. Quand on l’écoute, on a envie de crier : BON SANG, POURQUOI LES ...

Julie interviewée par Anne



 Voici la toute souriante Julie, rencontrée à l’arrêt Marcel Paul.
Quand on l’écoute, on a envie de crier : BON SANG, POURQUOI LES JEUNES SONT SI MAL ACCOMPAGNÉS dans LEUR ORIENTATION ?

Je vous présente Julie. 18 ans (presque 19) qui vit à Nantes depuis peu. Elle a commencé lundi une formation de deux mois pour être négociateur dans l’immobilier.
" Pourquoi tu as choisi cette formation ?
- J’ai passé un bac L et ensuite, comme je ne savais pas quoi faire et que c’est gratuit, je suis allée en fac de LEA. J’ai arrêté au bout de quelques mois, je n’ai pas aimé la fac (c’est trop grand, chacun se débrouille). Quand j’ai arrêté la fac, je me sentais mal, je ne me voyais dans rien.
- Pourquoi as-tu choisi une formation dans l’immobilier ?
- Ma mère a travaillé dans l’immobilier (et elle a rénové plusieurs maisons anciennes, j’aimerais bien faire ça aussi) et ma grande sœur prépare un BTS immobilier. Sinon, le design m’aurait intéressé mais il fallait faire une année de remise à niveau en arts (c’était cher, le programme ne correspondait pas à ce que je recherchais et je ne sais pas si j’ai suffisamment d’imagination pour ce métier).
- Et ta formation, ça se passe comment ?
- Très bien. On est que 8 en cours, d’âges différents (je suis la plus jeune) et ça passe très bien entre nous, il y a une bonne ambiance. La méthode de travail est motivante : on est actifs  (ce n’est pas comme à l’école), on travaille ensemble, l’organisation de la journée est assez souple.
- Tu te vois comment dans 5 ou 10 ans ?
- Je ne sais pas.
- Qu’est-ce que tu aimes ?
- Les séries (walking dead, casa del papel par exemple). Les voyages : je suis allée en Angleterre, en Espagne, en Roumanie. J’aimerais aller en Argentine (j’aime beaucoup l’espagnol). Et aussi, j’aime bien vivre à Nantes (avant je vivais à la campagne, ça change).
- Ce que je n’aime pas ? Les salsifis, l’impolitesse (les gens qui bousculent dans le tram, ou les gens qui ne disent pas bonjour/au-revoir dans les magasins), la montagne et le ski.
- Quelle est la personne qui t’a le plus marquée ?
- Mon grand-père. Il est parti de rien et il a monté son entreprise (il fabriquait des portants pour les magasins), il a fait des lampes aussi. J’aime sa mentalité.
- Es-tu heureuse aujourd’hui ?
- Oui. Tout se passe bien avec ma famille, mes amis, mon petit copain.
- Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?
- Que la formation dans l’immobilier me plaise et de trouver un travail dans l’immobilier.
- Le mot de la fin ?
- Merci beaucoup (avec un large sourire)."

Nous nous quittons à Mangin. Vous retrouverez peut-être bientôt Julie en un intervieweuse qui avait l'air intéressée pour venir accompagner Allan dans le tramway … Affaire à suivre !





Merci Allan pour cette expérience très nouvelle.
Je suis venue les mains dans les poches ou presque (je me disais, moi les entretiens ça me connaît, c’est mon boulot, fastoche). Et bien, accoster une inconnue dans le tram , c’est excitant, intimidant, différent, nouveau. Avec l’œil du boss à côté, je me disais, c’est bon là, je pose les bonnes questions ? suffisamment de questions ? pertinentes ? J’ai encore du temps ou quoi ? Wow , ça brassait dans ma tête !!
Très belle expérience que je recommande.








    Anne

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