Bonsoir à tous,  J'ai pris 3 refus ce matin, mais malgré tout j'ai pu discuter de longues minutes avec une jeune femme qui a...


Bonsoir à tous, 

J'ai pris 3 refus ce matin, mais malgré tout j'ai pu discuter de longues minutes avec une jeune femme qui avait refusé de se faire photographier. C'est aussi ça, l'inconnu du tramway : parfois je prends le temps de discuter avec les gens même s'ils refusent.
Et puis ce soir je me suis dit que j'allais faire une tentative en abordant une jeune femme qui roulait sa cigarette sur le quai du tramway : elle hésite mais accepte !

Je vous présente Caroline, 33 ans.

Dans la vie Caroline est professeur de français pour les étrangers : "J'ai longtemps enseigné à l'étranger et ce job est vraiment arrivé par hasard dans ma vie. A la base, j'aime étudier les langues et j'ai décroché un job d'assistanat à l'étranger. C'est quoi l'assistanat à l'étranger ? En fait j'étais assistante de professeurs et c'est ça qui m'a permis de voyager. J'ai enseigné aux USA, en Ukraine et au Bangladesh et tout ça s'est fait au fil de l'eau en saisissant des opportunités et/ou en postulant à des offres d'emploi. Aujourd'hui ça doit faire 10 ans que j'enseigne. 
Pourquoi faire ce job ? Parce que j'ai le besoin de faire un métier qui soit fondamentalement utile et parce qu'apprendre une langue c'est aussi apprendre différentes façons de communiquer ! Ça permet aux gens de faire des choses et de communiquer plus facilement, ça s'appelle le FLE : c'est la langue française enseignée à des non-francophones. Et puis, enseigner le français dans l'éducation nationale c'était pour moi trop rigide : faire apprendre par cœur des choses bêtement à des élèves et ce n'était pas ma vision des choses. " 

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier ? 
"Les cours de phonétique! J'adore enseigner la phonétique : c'est apprendre par les sons. Même si à l'écrit ce n'est pas terrible, et bien dans la vie de tous les jours c'est ce qu'il y a, à mon avis, de plus utile. Tout est une question de logique ! 
Ce qu'il faut pour faire mon job ? De la patience, de l'empathie, de la compréhension et surtout il faut savoir se mettre à la place de l'étudiant car la langue française est très dure à apprendre." 

Elle aime parler avec les gens, prendre les transports en commun - pour Caroline, ce n'est pas du temps de perdu, voyager : "Et même si je n'ai plus trop le temps depuis 2 ans, car je suis maman, j'aime aller au cinéma, lire, et on a prévu de faire Saint-Jacques-de-Compostelle prochainement en camion. Alors ce sera adapté, car j'aurai mon bébé, mais ce sera bénéfique pour tout le monde de changer d'air, de rencontrer des gens... vivre l'aventure un peu !" (rires)

Elle n'aime pas la présidentielle, le céleri, le monde d'aujourd'hui qui a de plus en plus de mal à communiquer : "Et les journaux gratuits ! Pourquoi ? Parce que je n'arrive pas à me dire que tout le monde lit la même chose, les mêmes actualités, les mêmes faits divers dans des articles sommairement écrits. Ça ne laisse, pour moi, que peu de place à la subjectivité de l'information. Donc je prends mon journal gratuit le matin, j'arrache la page des mots croisés et je le jette de suite à la poubelle ! " (rires)

Es-tu heureuse aujourd'hui ? 
"Même si je suis fatiguée et bien c'est vendredi, alors oui ! Je vais faire des trucs cool et j'ai hâte d'être en vacances pour changer d'air." 

Une personne qui t'a marquée ou t'influence encore aujourd'hui ? 
"En fait ce ne sont pas des personnes qui me marquent, mais plutôt des moments vécus, des discussions avec des personnes qui m'ont marquées." 

Le mot de la fin ? 
"Merci pour ce moment, c'est vrai que le temps passe plus vite en discutant !" (rires)

Merci à toi Caroline d'avoir joué le jeu de l'interview et d'être ma dernière inconnue de la semaine. Je reviens lundi pour un nouvel inconnu du tramway, bon weekend à tous !


A.

Bonsoir à tous,  Après avoir essuyé 2 refus à l'arrêt 'Espace Diderot' j'ai décidé de tracer mon chemin du côté de ...


Bonsoir à tous, 

Après avoir essuyé 2 refus à l'arrêt 'Espace Diderot' j'ai décidé de tracer mon chemin du côté de 'COMMERCE' et c'est à cet arrêt que j'ai trouvé mon inconnu du jour, je l'ai dérangé alors qu'il buvait son café sur le quai.

Je vous présente Matthieu, 29 ans.

Dans la vie Matthieu est assistant commercial dans le transport international : "J'adore mon job ! Ce n'est, à la base, pas une vocation, mais de fil en aiguille après mes études de commerce international j'ai su que c'était ça que je voulais faire. J'ai commencé en bas de l'échelle en contrôlant des camions, et petit à petit j'ai évolué jusqu’à devenir assistant commercial. Ce qui me plait dans mon job ? Le commerce bien évidemment, les relations avec les gens et les clients, et puis voyager car ce job me permet aussi de bouger? Pour le moment je n'ai voyagé qu'en Europe mais j'espère prochainement aller en Inde pour une période de quelques mois et surtout j'aime négocier !" (rires)

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier ? 
"Incoterms : C'est ce qui définit le transfert de paiement et des risques (=frais) entre l'acheteur et le vendeur. 
Une qualité pour faire mon job ? Le truc qui est obligatoire : parler anglais ! Sans ça, pas la peine d'essayer de faire commerce international." (rires)

Il aime passer du temps avec ses amis : "C'est la chose primordiale ! On a qu'une vie, on a qu'un cercle d'amis, c'est pour moi une des choses les plus importantes : l'amitié." 

Il n'aime pas la guerre, le contexte national et international, la politique : "Je ne conçois pas que l'on ne puisse pas accueillir des gens qui vivent la guerre dans leur pays : il ne faut pas oublier qu'il y a a peine 1 siècle c'était nous qui fuyions ! Et puis je ne conçois pas que l'on puisse être mis en examen et se présenter à une élection présidentielle... oui ça ça me révolte ! C'est comme si moi je refusais de payer mes amendes de transports en commun !" 

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
"Oui ! Pourquoi ? Je monte à Paris dire au revoir à ma future ex-chef ! (rires) Et puis je vais revoir des anciens collègues aussi, ça fait plaisir. Et je dois bien t'avouer que discuter avec quelqu'un dans le tramway, c'est vraiment sympa." 

Le mot de la fin ? 
"Bonne journée, et non pas bon courage comme certains le disent." (rires)

Merci à toi Matthieu pour cet échange très sympa à une heure si matinale, au plaisir de te recroiser et j'espère que tu iras en Inde prochainement.


A.

Bonsoir à tous,  Ce matin j'avais décidé de descendre à l'arrêt Vincent Gâche et je n'ai pas mis longtemps à trouver mon...


Bonsoir à tous, 

Ce matin j'avais décidé de descendre à l'arrêt Vincent Gâche et je n'ai pas mis longtemps à trouver mon inconnu du jour ! Il m'aura quand même fallu essuyer un refus, avant d'aborder un jeune homme qui a accepté assez facilement de se faire interviewer.

Je vous présente Fred, 26 ans.

Dans la vie Fred est actuellement en arrêt de travail : "Je me suis blessé au taf, je suis en formation pour passer de la fibre optique. J'adore mon job, j'ai toujours souhaité travailler dans les télécommunications ! En quoi consiste mon job ? On passe les câbles dans les rues jusque chez les gens, je bosse pour un opérateur. Et ce qui est chouette avec le boulot c'est que l'on rencontre tous les jours de nouvelles personnes."

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier ? 
"On fait l'installation de la téléphonie, de la télévision et on configure l'installation dans le domicile des personnes. Une qualité ? Il faut aimer la technique et être précis."

Il aime le foot, la musique, les balades, les soirées avec les copains : "Les trucs normaux de jeunes !" (rires)

Il n'aime pas la trahison, le mensonge : "Et tout ce qui est de nature négative !" 

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
"A moitié ! Pourquoi ? Je ne réalise pas tout ce que je souhaiterais mais c'est comme ça, c'est la vie, et ce sera peut-être pour plus tard." 

Malheureusement, c'est moi qui arrive à mon arrêt, je dois donc écourter l'interview.

Le mot de la fin ? 
"Un plaisir d'avoir discuté avec toi, c'est vrai que ça change de discuter avec quelqu'un dans le tramway." 

Merci Fred, et je te souhaite d'être pleinement heureux le plus rapidement possible.


A.


Bonsoir à tous,  Ce matin j'avais presque trouvé mon inconnue du jour dans le tramway, tout se passait bien on s'est tutoyé ...


Bonsoir à tous, 

Ce matin j'avais presque trouvé mon inconnue du jour dans le tramway, tout se passait bien on s'est tutoyé de suite et là c'est le drame : j'ai sorti l'appareil photo ! "Une photo si tôt ? Non ça ne va pas être possible, j'ai une tête affreuse." (rires) 
Je suis donc reparti à la chasse à l'inconnu et c'est sur le quai du tram que j'en aborde un deuxième.

Je vous présente Romuald, 43 ans.

Dans la vie Romuald travaille dans le graphisme : "Normalement je suis dans cette branche ! Mais j'alterne entre 2 postes, je bosse pour une petite boite qui, à la base, m'avait embauché en tant que préparateur de commandes. Et de fil en aiguilles, vu que j'ai une formation de graphiste, ils ont eu des besoins et je me suis mis à dépanner l'entreprise en PAO en cas de coup de bourre.Et donc grosso modo je fais moitié/moitié.
Je me suis réorienté dans le graphisme après que ma boite ait fermé, avant je travaillais dans les énergies renouvelables et j'avais envie de changer et de faire un truc qui me plaisait : j'avais besoin d'un côté créatif. 
Si c'est bouché ? Oui ça l'est, mais vu le contexte actuel je me suis dit que quitte à galérer et bien que ce soit en faisant un boulot que j'aime." (rires)

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier ?
"On voit tout le temps le côté créatif du graphiste mais ce n'est pas que ça. Aujourd'hui, c'est beaucoup de relation clientèle, beaucoup d'écoute, afin de répondre au mieux à ses attentes. D'ailleurs, le plus dur c'est de ranger son côté trop créatif et son style car c'est souvent différent de ce que le client souhaite... Et même si c'est moche, et bien on s'adapte au client c'est lui qui paie. (rires)
Ce qu'il faut pour faire mon job ? De la patience, de l'écoute, de la créativité bien évidemment, et savoir ranger son orgueil face à la critique." 

Il aime écouter de la musique, voyager - son dernier voyage était à La Réunion - : "Et j'aime peindre ! Je peins sur toile et j'aime les portraits, pas spécialement des portraits réalistes : c'est mon exutoire."

Il n'aime pas les relations conflictuelles - que ce soit dans le cadre personnel ou professionnel, les tripes et les huîtres : "Et le chacun pour soi ! Je prends souvent les transports en commun et c'est quelque chose que je constate tout le temps en observant les gens : trop d'égoïsme dans notre société malheureusement !"

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
"Oui ça va ! J'ai la tête dans le cul mais je suis surpris par ta démarche et content de savoir que j'ai rencontré un inconnu ! (rires) Et puis je suis content d'aller au taf alors certes ce serait mieux avec un CDI, je pourrais me projeter dans l'avenir mais il y a pire que moi alors je relativise." 

Une personne qui t'a marqué ou t'influence encore aujourd'hui ? 
"Plusieurs personnes même : mes potes de lycées. Pourquoi eux ? Parce qu'ils bossent dans la Bande Dessinée et qu'ils m'inspirent perpétuellement, c'est grâce à eux que je me remets en question et que j'évolue." 

Le mot de la fin ? 
"Merci pour cette rencontre et je te souhaite le plus de rencontres possibles dans le tramway."

Merci Romuald et bon courage pour la suite, je te souhaite d'obtenir un CDI le plus rapidement possible.


A.




Bonsoir à tous,  Après une semaine passée sans interview, ce n'était pas de tout du repos car je devais finaliser/rectifier mo...



Bonsoir à tous, 

Après une semaine passée sans interview, ce n'était pas de tout du repos car je devais finaliser/rectifier mon script pour mon intervention lors de la TEDxINSA à Lyon. Donc ça a été correction sur correction ; répétitions, etc., pour finalement arriver devant 150 personnes et oublier mon texte !! Je suis donc parti pour 12mn d'improvisation vous aurez la chance de voir ça dans quelques mois car il y a du montage à faire ... haha ! 
Bref, j'étais de retour dans le tramway ce matin et c'est à l'arrêt Gare SNCF que j'ai abordé l'inconnue du jour. 

Je vous présente Bénédicte, 44 ans. 

Dans la vie Bénédicte est comptable : "19 ans que j'exerce ce métier, dont 6 effectuées dans le Var, avant de revenir dans ma contrée d'origine la Loire Atlantique. (rires) Pourquoi comptable ? Parce que comptable aujourd'hui ce n'est pas seulement des chiffres et des tableaux, mais c'est un métier polyvalent. D'autant plus que je travaille dans une petite structure, je suis amenée à travailler en relation directe avec les salariés, collaborateurs et avec la direction. J'ai commencé il y a quelques années en bas de l'échelle ; et petit à petit j'ai su saisir quelques opportunités, ce qui est rare aujourd'hui !" 

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier ? "La compta ce n'est pas austère ! Ce n'est pas que les chiffres et le plan comptable. (rires) Comme je te le disais il y a 2 minutes, on travaille au sein de l'entreprise : c'est de la gestion, on gère aussi l'humain, on valide ou non l'embauche d'un nouveau collaborateur, etc., on touche vraiment à tout ! D'ailleurs je me sens plus gestionnaire que comptable tellement mon job est varié. Une qualité ? Le relationnel ! On travaille avec différents services, différentes personnes, etc."

Elle aime le cinéma, les petits moments simples de la vie, filer des coups de main aux amis/famille - tels que les déménagements ou les petits travaux : "Et j'aime les sorties entre amis, les discussions où l'on parle de nos emmerdes du quotidien... on se remonte le moral ensemble !" (rires) 

Elle n'aime pas l'hypocrisie, le manque de conviction : "Quand je parle du manque de conviction, ce serait plutôt le manque d'engagement, de révolte chez certains jeunes par exemple, un peu comme si le fatalisme était une évidence. Un aliment que je n'aime pas ? La viande rouge." 

Es-tu heureuse aujourd'hui ? 
"Oui ! Il y a eu des périodes plus compliquées mais tout ça c'est derrière moi, aujourd'hui je suis bien dans ma peau et je n'ai pas besoin de plus." 

Une personne qui t'a marquée ou t'influence encore aujourd'hui ? "Mon père : Michel. Pourquoi lui ? Parce qu'il a quitté l'école à 13 ans juste après la Seconde Guerre Mondiale, qu'il a été agriculteur, qu'il a fait la guerre d'Algérie et qu'il s'est toujours battu pour nous. On en parle souvent avec mon frère, car aujourd'hui il est en maison de retraite et malade, mais il nous a offert ce qu'il y a de plus beau pour ses enfants : la liberté de faire ce que l'on voulait ! On s'occupe du mieux qu'on peut car on lui doit bien ça." 

Le mot de la fin ? 
" Bonne journée, bonne semaine et bon courage pour la suite." 

Merci Bénédicte et à bientôt dans le tramway. 

A.

Bonsoir à tous, Ce matin j’étais décidé à trouver l’inconnu(e) du jour, je voulais absolument terminer la semaine en beauté et a...


Bonsoir à tous,

Ce matin j’étais décidé à trouver l’inconnu(e) du jour, je voulais absolument terminer la semaine en beauté et avoir ma 600ème interview ! Je suis donc allé à ‘Commerce’ et à peine arrivé j’ai remarqué une jeune femme sur le quai qui portait un énorme casque audio blanc. Je n’avais pas encore décidé ou non si j’allais l’aborder, me voilà à hésiter et puis nos regards se croisent et elle me fixe. Je me décide à l’aborder, je me présente à peine et elle m’interrompt : «  L’inconnu du tramway ? trop cool ! Si j’avais su qu’un jour je me ferais interviewer ! Surtout que je ne prends jamais la ligne 1 ! Tu as interviewé une amie à moi : Charlotte. » (rires)


Je vous présente Lénaïg, 24 ans.
Dans la vie Lénaïg est étudiante en histoire de l’Art : « Je suis actuellement en 3ème année, ça me plaisait mais cette année est de trop je pense pour moi. Je crois que ça ne me correspond plus, c’est trop scolaire on ne nous laisse pas assez de place à notre liberté intellectuelle ni à développer notre réflexion.»

Et donc tu comptes t’orienter vers quoi là ?
« C’est la grande question ! (rires) A la base je faisais le conservatoire de danse et j’ai dû arrêter car je ne pouvais pas tout faire : les études, job étudiant et le conservatoire. À un moment il m’a fallu faire un choix, de plus j’enchainais les blessures avec mes 7 entorses… Mettre mon rêve de danseuse de côté me paraissait, à l’époque, plus judicieux. Après ça me manque, on ne va pas se mentir, hein ! J’envisage peut-être de travailler dans une compagnie ou autre, je suis en réflexion. Tu sais j’ai eu mon BAC à 18 ans, j’ai fait une année en psycho parce que j’ai été mal orientée à la sortie du lycée, après j’ai fait des petits boulots pendant 1 an, des stages et 3 ans d’Histoire de l’Art ; je n’ai que 24 ans je suis encore jeune j’ai le temps de trouver ma voie !»

Je lui demande de m’apprendre un truc sur ses études ?
« Un truc qui m’a choquée la première année d’Histoire de l’Art : lire la bible. En fait, moi je suis athée je n’ai pas compris tout de suite pourquoi on nous demandait cela. Lire la Bible pour moi c’était impossible, j’ai donc acheté une bible pour les enfants, avec plein de dessins, et même ça je n’ai pas réussi à la terminer. Et puis je me rends compte qu’en 3ème année c’est super important de la connaître car il y a des tonnes de références dans les peintures, les œuvres, etc. Mais je ne l’ai toujours pas lue !  (rires)
Et il faut, selon moi, être curieux, passionné et s’intéresser aux différents artistes. »
Elle aime la danse, la musique, les festivals : « Avec un père fan du HELLFEST j’écoute forcément du rock, après j’aime bien le reggae et la dub. Et puis j’aime la bière ! » (rires)
Elle n’aime pas les courgettes, la citrouille, les maths, l’incivilité et l’individualisme.

Es-tu heureuse aujourd’hui ?
« Oui ! Je commence à me découvrir, je me sens bien, je suis bien entourée, je n’ai pas à me plaindre ! »

Une personne qui t’a marquée ou t’influence encore aujourd’hui ?
« Sans hésiter : Pina Bausch. C’est une danseuse allemande qui allie le théâtre et la danse, tout ce qu’elle fait est magnifique et très profond, je conseille à tout le monde de découvrir ce qu’elle a fait ! »


Le mot de la fin ?
« Sympa et agréable ! Et puis au moins ça évite d’attendre 8 minutes sur le quai, renfermée sur moi-même avec ma musique. Je rajoute aussi que je suis super contente d’être la 600ème inconnue. »




Merci Lénaïg pour ta bonne humeur, bonne chance pour la suite et bon weekend à tous !





A.

Bonsoir à tous,  Comme vous le savez, je galère un peu en ce moment, cela doit être du au manque de soleil et au fait que j'abor...


Bonsoir à tous, 

Comme vous le savez, je galère un peu en ce moment, cela doit être du au manque de soleil et au fait que j'aborde les gens très tôt ces temps-ci haha ! Bref, après l'échec d'hier je devais à tout prix ne pas revenir bredouille. La journée commençait mal, 2 refus d'affilé en quelques minutes ! Je suis monté dans le tramway et je me suis assis en face d'un homme... il a accepté !

Je vous présente Philippe, 55 ans.

Philippe dans la vie est fonctionnaire d'état, il travaille pour les affaires étrangères : "Si j'aime ce que je fais? Oui, et puis ce n'est pas à mon âge que l'on se pose la question de se réorienter ou non! (rires)
En quoi consiste mon boulot? Je travaille dans un service où nous nous occupons de tous les actes : naissances, décès, mariage, etc. Et même les actes d'anciennes colonies qui ont plus de 100 ans! Nous sommes la plus grande Mairie de France. (rires)
Comment j'ai atterri là? Déjà, j'ai passé un concours, que j'ai eu bien évidemment car sans concours on ne peut pas rentrer dans la fonction publique, et puis j'ai toujours aimé voyager, l'histoire."

Et la retraite Philippe, c'est pour quand ? 
"Pas pour tout de suite il me reste encore quelques années et puis ma femme étant plus jeune que moi, je ne suis pas pressé. D'autant plus quand on voit le climat actuel difficile, je n'ai pas envie de partir trop tôt si c'est pour avoir une petite retraite !" 

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier ? 
"Le mariage gris : c'est quand quelqu'un s'est fait avoir en épousant une personne qui ne voulait que la nationalité française. On les a parfois au téléphone, on a de la compassion pour ces personnes, même si on en peut pas faire grand chose. 
Une qualité pour faire mon job? il faut être intègre, honnête et comme pour tout boulot : le faire correctement." (rires)

Il aime le théâtre, la musique - plutôt le rock -, le cinéma : "Je suis projectionniste bénévole pour un petit cinéma et j'adore les vide grenier !"

Il n'aime pas l'intolérance, l'incivisme et l'extrémisme : "Tout ça est malheureusement trop d'actualité."

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
"Oui! Pourquoi? Parce que je relativise au maximum, et qu'il y a des gens plus malheureux que moi." 

Le mot de la fin ? 
"Bonne journée, et ta démarche est amusante !"

Merci Philippe et au plaisir de te recroiser un matin dans le tramway.


A.

Bonsoir à tous,  Comme vous le savez hier je n'ai eu personne, entre fatigue et manque de chance, il ne fallait pas que cette jo...


Bonsoir à tous, 

Comme vous le savez hier je n'ai eu personne, entre fatigue et manque de chance, il ne fallait pas que cette journée soit identique. J'ai donc pris ma motivation à 2 mains et c'est à l'arrêt 'Chantiers Navals' que j'ai chassé l'inconnu. J'ai d'abord enchaîné 3 refus d'affilé et c'est à la 4ème tentative que j'ai enfin pu interviewer quelqu’un qui, même si la photo à 6h30 ne l’enchantait guère, a fini par se laisser tenter par l'aventure.

Je vous présente Julie, 24 ans.

Dans la vie Julie est responsable dans une boutique de prêt-à-porter : "J'adore mon job ! Pourquoi ? Et bien parce que si c'est arrivé par hasard au fil des années et des rencontres, c'est un peu une revanche personnelle d'être arrivée responsable d'un magasin sans BAC et BTS, etc ! Les études ça n'a jamais été mon truc, j'en ai fait pour faire plaisir aux parents et parce qu'il faut bien quelques bases, mais dès que j'ai pu, j'ai arrêté ! Alors certes ce n'est pas tout rose, j'ai bossé dans la restauration rapide, en cuisine, j'ai même été chef dans un restaurant, etc. Autant d'épreuves que j'ai réussies, mais j'en ai eu marre à un moment de la restauration ; et j'ai rencontré quelqu'un qui bossait dans le commerce et qui m'a donné ma chance : 1 journée et ça a été lé déclic ! J'ai donc commencé en tant que simple vendeuse, et aujourd'hui je suis responsable et j'en suis très contente."

Apprends moi un truc sur ton métier ? 
"Il faut avoir de la patience et même si j'en ai peu, il en faut quand même ! (rires) mais il faut de la passion pour ce job, ce n'est pas simple tous les jours car on est debout tout le temps, les horaires peuvent être contraignants : tu vois ce matin je commence à 7h et parfois on peut terminer vers 21h voire 22h. Et puis il faut aimer le contact avec les gens car sans ça, ce n'est pas la peine de postuler !" (rires)

Elle aime les films, les séries - elle vient de terminer Daredevil -,  les sorties : "Et j'aime passer du temps en famille, je dois les voir au moins une fois par semaine. C'est super important pour moi la famille !" 

Elle n'aime pas l'hypocrisie et les oignons.

Es-tu heureuse aujourd'hui ? 
"Même si je suis fatiguée, qu'il est trop tôt pour une interview et une photo (rires) ... Oui, je suis heureuse. " 

Le mot de la fin ? 
"J'ai faim ! Mais ça va aller j'ai mon petit dej' dans mon sac que je vais prendre en arrivant à la boutique." (rires)

Merci Julie d'avoir accepté d'être ma 598ème inconnue ! Même si, oui je sais, tu es déçue de ne pas avoir été la 600ème haha ! En tout cas j'espère que tu as passé une bonne journée, au plaisir de se recroiser dans le tramway peut-être ?


A.


Bonsoir à tous, Ce matin, je suis allé me promener tout au bout de la ligne 1 au terminus ‘JAMET’. J’ai rarement le temps d’aller s...



Bonsoir à tous,

Ce matin, je suis allé me promener tout au bout de la ligne 1 au terminus ‘JAMET’. J’ai rarement le temps d’aller sur d’autres lignes ou aux terminus et de changer, alors quand j’ai le temps j’essaie de varier.

A mon arrivée sur le quai, j’ai 2 possibilités : un groupe de 3 jeunes hommes ou un homme seul en train de fixer le tableau d’affichage. Le tramway arrive, je monte et m’assieds à son niveau dans le tramway, je l’aborde : il accepte ! «Je crois que ton visage ne m’était pas inconnu, que ton projet j’en ai déjà entendu parler et j’adhère à ce que tu fais !»

Je vous présente Gaël, 39 ans.

Dans la vie Gaël est chef de projet : « Je travaille dans le milieu bancaire : c’est un poste à cheval entre l’informatique et les utilisateurs, mon rôle est de faire en sorte que ces 2 mondes si différents arrivent à se comprendre… Et ce n’est pas toujours simple. (rires)
J’aime mon boulot ; même si le monde bancaire peut parfois peser par rapport à mes valeurs, mes convictions, etc. Mais mon job de chef de projet je l’adore ! Pourquoi ? Parce que j’aime les rencontres avec les gens et que chef de projet cela passe forcement par du relationnel et des rencontres.
Si c’est une vocation ? Non, pas vraiment, c’est arrivé par hasard. A la base j’avais fait des études comptables et financières, mais comme je me faisais chier j’ai cherché à changer de voie. Et j’ai découvert ce job, qui me permettait de changer les choses à ma façon, d’automatiser et de faire en sorte que l’on arrête de faire des tâches sans plus-values, alors qu’on peut le faire automatiquement. Je n’étais pas prédestiné à faire ça mais j’y trouve mon compte aujourd’hui ! »

Je lui demande de m’apprendre un truc sur son métier ?
« La méthode AGILE : c’est ce que l’on devrait faire normalement, mais qu’on a été obligés d’intégrer dans des processus aux noms douteux comme l’agilité, la méthode SCRUM, etc. (rires) comme rendre un projet en temps et en heure, montrer la plus value de notre service, répartir les tâches entre les différentes personnes, communiquer d’avantages, etc. Tout ça parait évident mais dans le monde de l’entreprise ce n’est pas toujours le cas ! 
Et puis la gestion de projet, c’est aussi donner des conseils avec toutes ces méthodes : ça rassure les clients, les employeurs, on valorise notre travail au travers de ces nouvelles méthodes.
Une qualité ? S’exprimer, suppléer et avoir de l’aisance dans le relationnel. »

Il aime le sport –basket et footing- , l’informatique, les jeux vidéo – il attend que toute la famille dorme pour s’adonner à ses jeux préférés : « Et bien évidemment ma femme et mes 2 enfants ! »

Il n’aime pas l’hypocrisie, la démagogie : « Et c’est bien actuel l’hypocrisie et la démagogie… On vit une sale période en ce moment ! »

Es-tu heureux aujourd’hui ?
« Oui ! Pourquoi ? Parce que je trouve que parler avec un inconnu ça égaye les transports, le trajet passe plus vite ! Je pense aussi que ne pas avoir de transports sous terre comme le métro, ça évite de trop se renfermer. J’ai vécu à Paris et je sais de quoi je parle ! »

Une personne qui t’a marqué ou t’influence encore aujourd’hui ?
« Mon père : Michel.
Pourquoi lui ? Parce qu’il était d’un milieu très agricole et qu’il a su dire non pour ne pas reprendre l’exploitation, et partir tenter sa chance à Paris. Je trouve que c’est un bel exemple de courage que de refuser de suivre la voie de ses parents. En plus il avait un CAP/BEP industriel et aujourd’hui il travaille dans le social : il est un exemple pour moi. »

Le mot de la fin ?
« Mais où allons nous !? Quand je dis ‘nous’ c’est de manière générale, de manière sociétale… On va peut-être droit dans le mur ?? » (rires)

Merci Gaël et à un de ces jours dans le tramway peut-être, je reviens lundi pour un nouvel inconnu du tramway.



A. 

Bonsoir à tous, Alors que j’ai pris une bonne dizaine de refus à l’arrêt PIRMIL, j’ai décidé d’essayer ailleurs. Et comme j’avais...





Bonsoir à tous,

Alors que j’ai pris une bonne dizaine de refus à l’arrêt PIRMIL, j’ai décidé d’essayer ailleurs. Et comme j’avais un truc à faire à la gare de Nantes, j’ai donc décidé d’essayer cet arrêt. Et coup de chance ça a marché du premier coup !
Après mon accroche pour aborder les inconnus, je brise toujours la glace en leur demandant si on peut se tutoyer et dans 99.99% des cas ils acceptent… sauf aujourd’hui :

« Non, je préfère que l’on se vouvoie, on ne se connait pas assez pour se tutoyer.
- Aucun souci, je respecte votre choix. »

Je vous présente Solange, 30 ans.

Dans la vie Solange travaille pour une association qui s’occupe du périscolaire à Nantes : « Je travaille sur les temps du midi et du périscolaire matin/soir dans une école maternelle. Si j’aime ce que je fais? Oui, même si je commence un peu à saturer : cela va faire 7 ans que je fais ça et j’ai peut-être envie de voir autre chose.
Mais même si je sature du boulot, je prends toujours autant de plaisir à m’occuper des enfants! C’est d’ailleurs ce qui m’a amenée à faire ce job et puis les horaires sont intéressants.
Ce qui me plait dans ce job? Le contact avec les enfants, même si on répète 100 fois par jour qu’il faut dire ‘s’il te plait et merci’ (rires) mais ça fait partie de l’apprentissage! Et puis c’est génial de les voir grandir, on voit leur évolution tous les jours c’est extra. »

Je lui demande de m’apprendre un truc sur son métier ?
« Il ne faut pas bousculer les enfants sinon ils peuvent se renfermer sur eux-mêmes, il faut les écouter, être attentif et c’est à nous de nous adapter à leurs petites personnes et pas le contraire. Parfois certains oublient ça et pourtant c’est comme ça qu’il faut raisonner ! »

Elle aime cuisiner, danser, lire – romans, polars, biographie - : « Et chanter ! Je suis dans une petite chorale. Bon, à la base je ne voulais pas trop et puis ma sœur m’a un peu forcée ! »  (rires)

Elle n’aime pas les critiques, le manque de politesse, les gros mots et la betterave.

Es-tu heureuse aujourd’hui ?
« Oui ! Pourquoi ? Parce que ta démarche et tes questions me font sourire.»

Une personne qui t’a marquée en bien ou en mal ?
« Eh bien je dirais quelqu’un avec qui je suis sortie pendant 5 ans : Jonathan. Pourquoi lui ? Parce que c’est quelqu’un qui a compté pour moi et avec qui j’ai eu de bons souvenirs. »

Le mot de la fin ?
« Aimez-vous les uns et les autres. Enfin, commencez déjà par vous accepter et vous tolérer, ce sera déjà un bon début ! » (rires)


Bonsoir à tous, Je suis allé d’abord à PIRMIL, puis après 2 refus je me suis dit qu’il fallait virer les ondes négatives de cet ...



Bonsoir à tous,

Je suis allé d’abord à PIRMIL, puis après 2 refus je me suis dit qu’il fallait virer les ondes négatives de cet arrêt haha! J’ai donc jeté mon dévolu sur l’arrêt Vincent Gâche!
Pourquoi? Aucune idée, le feeling.

Je vous présente Daniel, 25 ans.

Dans la vie Daniel est étudiant en droit : «Je prépare actuellement l’examen du barreau, je suis en MASTER1, et je passe cet examen en septembre prochain. J’aime ce que je fais, sinon j’aurais arrêté bien avant ! (rires)
Qu’est ce qui a fait que j’ai choisi le droit? En fait, c’est un peu par hasard car à la base je souhaitais faire autre chose mais j’ai été refusé dans l’école que je voulais. Je me suis donc dit que j’allais aller en droit pour voir un peu, et je suis resté. Mais c’est un stage en 3ème année qui m’a donné le déclic et c’est à ce moment là que j’ai su que je voulais en faire mon métier, et celui d’avocat.»

Je lui demande de m’apprendre un truc sur ses études ?
«Récemment j’ai lu une jurisprudence sur le wwoofing. Le wwoofing : c’est aller à la campagne, se faire héberger/nourrir en échange de menus travaux et comme j’ai des amis à moi qui sont adeptes de cette pratique, j’ai pensé à eux. Car dans cette jurisprudenc, la justice donnait tort aux exploitants qui, pour le coup, exploitaient les gens qu’ils accueillaient.
Une qualité pour faire des études de droit? Il faut de la rigueur et être ouvert d’esprit.»

Il aime la musique, le cinéma, les expositions, les balades et la course à pied : « Je prépare le prochain marathon de Nantes, donc en ce moment j’accélère ma préparation, je cours 3 fois par semaine.»
Il n’aime pas la bêtise humaine.


Malheureusement, nous sommes arrivés à son arrêt, je descends avec lui, nous sommes à l'arrêt 'Saint-Mihiel' et je lui pose une dernière question :
«Le mot de la fin?
-Très belle rencontre, j’irai voir ton blog.»


Merci Daniel et à une prochaine peut-être dans le tramway.





A.

Bonsoir à tous,  Après la débâcle de vendredi dernier où je suis parti de chez moi tranquille d'un pas léger sans mon appareil p...


Bonsoir à tous, 

Après la débâcle de vendredi dernier où je suis parti de chez moi tranquille d'un pas léger sans mon appareil photo, j'ai donc repris le travail aujourd'hui. Ce matin j'ai hésité à chercher l'inconnu au vu du déluge : je suis arrivé au travail trempé. J'ai donc tout naturellement cherché qui aborder sur le chemin du retour et c'est à l'arrêt 'Commerce' où un jeune homme a attiré mon regard avec ses cheveux en l'air et ses 'Doc Martens' : stylé rock n' roll / punk.

Je vous présente Théo, 18 ans bientôt 19.

Dans la vie Théo est dans une école un peu particulière : "Je suis dans une école privée en filière montage vidéo et effets spéciaux. Ce n'est pas un diplôme classique car c'est privé. Mais ça s'apparente à une sorte de BTS, car c'est post-bac. Pourquoi cette école? Et bien parce que je suis passionné de vidéo depuis le collège et que je me suis toujours passionné pour tout ce qui touche à la fois à l'image mais aussi à l'art en général. J'ai commencé comme beaucoup de gens aujourd'hui à faire des vidéos sur YOUTUBE et j'ai vite su que je voulais en faire mon métier! J'ai donc cherché une école pour faire mes premiers pas dans le monde artistique." 

Je lui demande de m'apprendre un truc sur son métier ? 
"Faire des vidéos ce n'est pas que filmer, c'est aussi préparer sa vidéo, écrire un script, savoir vers quoi on veut amener la personne qui regarde notre travail ; et il faut surtout connaitre son sujet. On ne se pointe pas chez un client sans savoir ce qu'il souhaite faire ou ce à quoi il souhaite qu'on l'amène : ça permet de savoir à l'avance de quels plans on a besoin : on ne se lance jamais au hasard ! 
Une qualité pour faire mes études? Il faut avoir de la curiosité pour tout car il y a plusieurs domaines dans la vidéo : clips, reportages, films, vidéo institutionnelles, etc."

Il aime les séries TV - même si en ce moment il ne regarde rien de particulier -, les jeux vidéo : "Et surtout j'aime écouter de la musique! J'écoute de tout et je ne suis jamais fermé à un style particulier, j'aime me faire mon propre avis avant de dire que je n'aime pas ; c'est ce qui m'amène d'ailleurs à passer beaucoup de temps à en écouter. Quels groupes pour moi sont les plus grands? Je dirais Iron Maiden, les Béruriers Noirs, Brassens et Brel !" 

Il n'aime pas le poisson, les gens qui se croient originaux vestimentairement parlant alors qu'ils s'habillent comme tout le monde, et la musique d'aujourd'hui : "Je trouve qu'aujourd'hui, ce qui passe à la radio c'est de la soupe, je trouve qu'il n'y a plus de recherche : tout se ressemble." 

Es-tu heureux aujourd'hui ? 
"Toujours! J'essaie de voir la vie du bon côté, je ne m'apitoie jamais sur mon sort !" 

Une personne qui t'a marqué ou t'influence encore aujourd'hui ? 
"Leonard de Vinci! Pourquoi lui? Parce qu'il a été super loin dans ses réflexions, ses projets, ses études, qu'il s'est toujours dispersé et qu'il ne s'est jamais arrêté d'aller de l'avant. J'ai lu beaucoup de choses sur lui et c'est un génie !"

Le mot de la fin ?
"La vie est toujours plus belle avec le sourire." 


Merci Théo et au plaisir de se recroiser dans le tramway.


A.